CPA Québec

Votre partenaire pour une main d'oeuvre qualifiée et reconnue

3 juillet

Jean Boulet annonce 1,9 M$ pour la formation de mécaniciens pour la réparation et l’entretien de véhicules électriques

 M. Daniel Bégin , Dir. Est du Québec Canadian Tire, M. Jacques Maheux, Dir. Service automobile CAA Québec,
M. Patrick St-Pierre, AIA Canada, Mme Suzanne Proulx D.G. CPA Montréal, M. Jean Boulet, ministre du Travail du Québec,
M. Sylvain Murphy, Unifor et M. Patrice Lemire D.G. CPA Québec.


 

NOUVELLES FOURNIES PAR

Cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale Juin 27, 2019, 11:15 ET


 

LAVAL, QC, le 27 juin 2019 /CNW Telbec/ – Au moment où l’industrie automobile québécoise assiste à la multiplication des véhicules électriques sur le réseau routier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, annonce une aide de 1,9 million de dollars pour la formation des mécaniciens dans la réparation et l’entretien des véhicules électriques.

Ce soutien permettra aux mécaniciens de développer les compétences nécessaires pour intervenir de façon sécuritaire sur tous les types de véhicules électriques. Cette diversification de leurs connaissances favorisera aussi leur maintien en emploi.

Cette formation sera dispensée aux mécaniciens dans toutes les régions du Québec, en alternance travail-études. Elle vise à outiller 16 superformateurs et 232 travailleurs de l’automobile jusqu’en 2022. Les candidats sélectionnés auront accès à un total de 874 heures de formation. En Mauricie, quatre groupes de mécaniciens recevront la formation d’ici 2022, ce qui représente un investissement de 337 053 $.

Ce sont les six comités paritaires de l’automobile du Québec (Montréal, Cantons-de-l’Est, Laurentides-Lanaudière, Mauricie, Québec et Saguenay-Lac-Saint-Jean) qui superviseront ce projet de formation. Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale couvrira 54 % du coût total de ce projet de formation de trois ans estimé à 3,6 millions de dollars.

Cette annonce s’inscrit dans la volonté du gouvernement du Québec et du premier ministre François Legault d’électrifier les transports et les infrastructures, pour un Québec plus vert et plus riche.

Un 12e arrêt de la tournée du Québec

Cette annonce a été faite par le ministre à Laval dans le cadre de la tournée En action pour la main-d’œuvre. M. Boulet visite toutes les régions du Québec afin de rencontrer les partenaires du marché du travail. Il souhaite leur faire part de sa vision des actions à poser afin de soutenir les entreprises devant conjuguer leurs besoins avec la rareté de la main‑d’œuvre et leur faire connaître les programmes, mesures et services du Ministère. Il a commencé sa tournée du Québec le 4 février dernier, à Trois-Rivières.

Citation

« Ce projet est primordial pour permettre à l’industrie automobile de réussir le virage électrique qui représente une évolution technologique majeure. Le Comité paritaire de l’industrie des services automobile de la Mauricie pourra ainsi compter sur une offre de formation qui permettra aux entreprises régionales de voir leurs salariés bonifier leurs compétences »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie

Faits saillants :

Le coût total du projet est estimé à 3 669 883 $ et sera assumé par les six comités paritaires de l’automobile (782 364 $), les partenaires de l’éducation (35 872 $), les employeurs du secteur de l’automobile (889 691 $) et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (1 961 956 $).
Plus de 70 % des 35 000 travailleurs de l’industrie automobile ne détiennent pas de formation de base (DEP).
En mécanique automobile, plus de 15 280 apprentis et compagnons seront graduellement exposés à la présence des véhicules électriques et devront être formés.
L’entretien et la réparation de véhicules électriques ne sont pas un volet inclus dans le programme de DEP en mécanique automobile. De plus, le nombre de mécaniciens ne possédant pas une formation de base complète est en hausse depuis cinq ans.